J'enfourcha Messire. Je le ressengla
-Prêt pour un petit tour?
J'était munie de mes gants. J'en aurais bien besoin.
Je longea un petit chemin dans les bois rêne longue. Pour l'instant tout allait bien? J'avais prévu de faire un petit trotting.
Quand je pressa mes molets se fut la débandade. Messire parit, chaud comme l'éclaire. Je pianotait sur mes doigts en relachant l'action des rênes par moment.
Il engageait fort les posterieurs et levaient hauts les anterieurs.
-Doucement pépère! Holla!
S'il n'avait aucun problème pour partir, il en avait des énormes pour s'arrêter.
Je le mis tête contre un arbre et il s'arrêta net. Je le caressa.
je re lacha le contacte et il étira son encolure.
Sur le chemin du retour je ne pensais pas que j'allais réussir à le maintenir au trot. Mais il fallait qu'il se défoule.
Je claqua la langue. Messire pointa ses oreilles.
Ma théorie était juste. Après avoir fait quelques foulées de trotteur il s'engaga au galop.
Il me décocha une ruade. Heureusement je m'y étais préparer. Bonjour la colonne vertebrale!
A l'approche du club je lui fis faire un demi-tour. Dans la plus grande confusion, Messire consentit à repasser au pas et tira une nouvelle fois son bout du nez vers le sol.
-He bien on ne peut pas dire que tu manques de jus!
Je caressa son encolure ensevelit par la mousse blanche de transpiration.
On arriva au club et je dessangla.